Sourire et tendresse font bon ménage [PV Karen]

[Invité]

Une fois la porte ouverte, Gabriel avança lentement à l'intérieur de la pièce. Il tenait fermement le jeune homme, faisant pression sur sa plaie pour ne pas qu'il perde trop de sang. Il ne connaissait toujours pas son nom mais ne voulait pas l'obliger à lui dire. C'était son choix et Gabriel respectait ce choix. De même, il aurait aimait lui demander comme s'était il fait cette blessure mais préféra ne rien dire. Il ne voulait pas se montrer indiscrét. C'est vrai quoi, il ne le connaissait pas alors agir ainsi pouvait être vraiment déplacé. Le jeune humain préfère mettre les gens à l'aise et ne pas se montrer trop curieux.Il se dirigea doucement vers un lit, le plus proche de préférence. Il l'assit délicatement en le regardant, sa main toujours poser sur sa plaie.

Doucement, ça va aller...

Il était tout mince et pas très grand mais avait un minimum de force. Il l'allongea en le tenant d'un bras et en appuyant toujours sur la blessure. Il posa doucement sa tête son le coussin, lui quitta ses chaussures et mis ses pieds sur le lit.

Laisse toi faire...

Toujours en gardant sa main sur sa plaie il détacha doucement son pantalon pour que rien ne puisse bloquer le passage du sang.

Il va falloir que je t'enlève ton haut.

[Karen Luck]

Ma tête tournait tellement. Ce n'était pas agréable du tout, enfin est-ce qu'avoir une énorme plaie sur le ventre qui saigne abondemment est agréable? Je dirais que non. Je n'essayais même pas de rechigner. C'est le médecin du lycée, je lui fait "confiance" même si je ne fais confiance qu'à une seule personne.

Il va falloir que je t'enlève ton haut.

Je le regarda en tournant doucement ma tête. Vu le regard souffrant que je lui faisait, je crois bien qu'il comprit que tant qu'il me soignait,j'accepterais tout. Je ne bougeai pas d'un poil, on aurais pu me croire mort. Avec tout le sang que j'ai perdu, c'est miracle que je sois encore conscient. En fait je repensai à plein de chose du passé. A plein de bonne chose du passé... Dire qu'il y a 20, Gabriel était très très jeune. Dire qu'il y a 20 ans, j'en avais 21 et j'aimais embêter Mitsuki! Ah, Mitsuki... Une des seules qui compris mon besoin de me faire remarquer... Bon d'accord, je me suis fait remarquer par elle avec sa droite spectaculaire! Je repensai au bon vieux temps... Je parle comme un vieux franchement... Mais c'est parce que je suis vieux!

[Invité]

Il ne répondit rien. Il devait surement être un peu dans les vapes. Normale avec tout le sang qu'il avait perdu. Gabriel lui enleva alors son haut doucement, sans lui faire mal.

Appuis sur ta plaie le temps que j'aille chercher ce qu'il faut.

Il attendit que le jeune homme appuis sur sa plaie puis se leva et alla chercher tout ce dont il avait besoin. Seringue avec de la morphine, désinfectant, compresse, fille, aiguille, sparadrap et une paire de ciseaux. Il retourna vers lui et lui fit directement sa piqure de morphine. Il voulait agir au plus vite et ne perdit pas une minutes. Seulement fallait attendre un peu le temps que la morphine agisse. Il le regarda et lui sourit.

Ne t'inquiète pas je vais te soigner.

Après quelques minutes il désinfecta la plaie bien correctement. Ca saigner toujours un peu et c'est pour ça qu'il se dépêcha. Mais il tenait à faire tout correctement.

Tu n'as pas trop mal?

Il le regardait avec des yeux inquiet et sérieux, ses sourcils un peu froncés.

[Karen Luck]

Ma souffrance se reflétait dans mes yeux devenu bleu foncé. Enfin, c'est son boulot, je le laisse faire et j'exécute ce qu'il veux que je fasse. Déjà que j'étais dans les vapes, mais alors là... Je voyais tout flou, je ne sentais plus rien... J'étais comme absent... Je m'obstinais à garder les yeux ouverts, la morphine fait vite effet chez moi... Je senti une légère brûlure lorsqu'il désinfecta la plaie. Une cicatrice réouverte... Je sentais mon sang coulait, encore et encore. Je crois que Gabriel était inquiet, enfin e ne voyais pas clairn peut être mon imagination qui me joue un tour. Par contre, il était sérieux et même sans voir je l'aurais remarqué.

- N.. Non... Ca va... m'efforçai-je à dire

Je me répèter " Tout va bien " dans ma tête. Mais non, tout n'allais pas bien. J'étais en train de perdre du sang, de repenser d'une part à mon passé, et de regardé le jeune infirmier. Je ne doit pas me rattacher à quelqu'un. Je ne peux pas.

[Contenu sponsorisé]